L’ambroisie pousse dans quelques régions en France, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes. Cette mauvaise herbe à la forme d’un buisson peut atteindre jusqu’à 1 mètre de hauteur, voire plus. Ses pollens sont transportés par le vent et peuvent être à l’origine d’une allergie saisonnière, la rhinite. Celle-ci peut s’aggraver jusqu’à une crise asthmatique. Souvent, les allergies surviennent vers le début du mois d’août jusqu’en octobre. Quels sont les symptômes et comment traiter l’allergie à l’ambroisie ?

Comment reconnaître l’allergie à l’ambroisie ?

Dans un premier lieu, l’organisme peut être sensibilisé. En effet, le système immunitaire peut reconnaître facilement le pollen ou les substances allergènes qui se trouvent dans l’air. Comme mentionné précédemment, le pollen d’ambroisie peut causer une rhinite allergique ou encore un rhume de foins. Il y aura donc de toux sèche et d’écoulement nasal. Grâce à la petite taille du pollen qui atteint facilement les bronches, il est également possible d’avoir des conjonctivites allergiques, voire de l’asthme. Moins fréquents, la victime peut également souffrir d’œdèmes et d’urticaires. Quoi qu’il en soit, les symptômes augmentent selon la quantité de pollens qui se sont déplacés dans l’air. Les allergies se déclenchent brutalement surtout chez les patients ayant des antécédents familiaux allergiques.

Comment traiter l’allergie à l’ambroisie ?

A titre préventif, le premier conseil consiste à ne pas vous exposer aux pollens. Dans ce cas, il vaut mieux vous éloigner de la zone où pousse cette plante. Vous limiterez ainsi son influence. En outre, il faut changer les draps de façon régulière et toujours fermer les fenêtres. En cas de symptômes, il n’y a rien de plus efficace que les antihistaminiques pour traiter l’allergie. Ils existent en comprimés, spray nasal ou locaux. Ils sont capables d’inhiber l’action de la substance histaminique libérée par l’organisme lorsqu’il est en contact avec le pollen et entraîne des réactions allergiques. Efficaces, ces médicaments peuvent traiter les picotements au niveau du nez ainsi que les éternuements. En outre, le médecin recommande également des corticoïdes locaux. Ces derniers jouent le rôle d’anti-inflammatoire et limite les éternuements ainsi que l’obstruction nasale. L’allergologue peut également prescrire l’usage de la ventoline pour soigner la toux.