{"id":666,"date":"2021-02-12T10:15:51","date_gmt":"2021-02-12T09:15:51","guid":{"rendered":"http:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/?p=666"},"modified":"2021-02-12T10:15:51","modified_gmt":"2021-02-12T09:15:51","slug":"pour-mieux-comprendre-lanevrisme-cerebral","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/pour-mieux-comprendre-lanevrisme-cerebral\/","title":{"rendered":"Pour mieux comprendre l’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral"},"content":{"rendered":"

La grande majorit\u00e9 des an\u00e9vrismes sont d’origine cong\u00e9nitale. Ils peuvent \u00eatre aussi dus \u00e0 l’ath\u00e9roscl\u00e9rose ou la dissection d’une art\u00e8re, au trouble d’hypertension art\u00e9rielle ou bien provenant d’un traumatisme cr\u00e2nien. Les an\u00e9vrismes c\u00e9r\u00e9braux sont aggrav\u00e9s si les patients pr\u00e9sentent d\u00e9j\u00e0 les maladies comme la polykystose r\u00e9nale h\u00e9r\u00e9ditaire, syndrome d’Ehlers-Danlos, syndrome de Marfan ou dysplasie fibromusculaire et ceux \u00e0 hauteur de 10% par rapport aux patients normaux.
\n<\/p>\n

Sympt\u00f4mes de l’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral<\/h2>\n

An\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral non rompu<\/h3>\n

\"\"<\/h3>\n

Un an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral petit, immuable ne produira pas de sympt\u00f4mes. Il survient habituellement sans avertissement. En cas d’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral non rompu, les patients connaissent soudainement de s\u00e9v\u00e8res maux de t\u00eate, de la naus\u00e9e, des troubles de la vision, des douleurs autour de l’\u0153il une perte de conscience, une paralysie dans les nerfs cr\u00e2niens. Le risque de rupture d’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral non rompue varie en fonction de la taille d’un an\u00e9vrisme. Plus ils sont grands, plus ils sont graves. Une \u00e9tude faite par les neurologues \u00e0 l’\u00e9chelle internationale a montr\u00e9 que le risque de rupture d’un an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral de moins de 10 millim\u00e8tres \u00e9tait de seulement 0,05 % par ann\u00e9e. Lorsqu’il d\u00e9passe les 10 millim\u00e8tres, les risques de rupture augmentent \u00e0 0,5 %, ce qui est encore tr\u00e8s bas. En effet, le fait de proc\u00e9der aux scanners et l’examen par r\u00e9sonance magn\u00e9tique peuvent d\u00e9terminer l’an\u00e9vrisme.<\/p>\n

Rupture d’an\u00e9vrisme et facteurs aggravants<\/h3>\n

\"\"Lors d’une rupture d’an\u00e9vrisme, de sympt\u00f4mes aigus se pr\u00e9sentent : de grave mal de t\u00eate localis\u00e9 dans la r\u00e9gion occipitale ou la r\u00e9gion frontale, une h\u00e9morragie m\u00e9ning\u00e9e avec des signes neurologiques lentement progressive, surtout quand ils sont grands ou g\u00e9ants. Environ 70 % des personnes ayant subi cette h\u00e9morragie ont pr\u00e9sent\u00e9 ces signes pr\u00e9curseurs. Le patient peut imm\u00e9diatement devenir comateux, la respiration devient de plus en plus insuffisante. Dans ce cas, presque 12 % des patients meurent avant d’avoir re\u00e7u les soins n\u00e9cessaires. 40 % de ceux qui r\u00e9sistent \u00e0 l’intervention chirurgicale portent des s\u00e9quelles neurologiques. Seulement 20 % d’entre eux sont gu\u00e9ris normalement. Cela signifie que la rupture d’an\u00e9vrisme est li\u00e9e \u00e0 de nombreuses complications. Sachant aussi que l’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral n’est g\u00e9n\u00e9ralement diagnostiqu\u00e9 que lors de ces complications. Parmi ces complications, citons la r\u00e9cidive h\u00e9morragique, l’hydroc\u00e9phalie aigu\u00eb et le vasospasme art\u00e9riel. Elles n\u00e9cessitent des traitements imm\u00e9diats sinon le patient est brutalement expos\u00e9 au d\u00e9c\u00e8s.
\nLe fait de prendre de contraceptifs oraux, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme risquent d’aggraver la rupture d’an\u00e9vrisme. Les fumeurs ont un risque trois fois plus \u00e9lev\u00e9 que les non-fumeurs. En plus, ils sont enclins \u00e0 d\u00e9velopper une nouvelle rupture an\u00e9vrisme. Lors d’une \u00e9tude, les patients fumeurs souffrent cinq fois plus de vasospasme apr\u00e8s la rupture d’an\u00e9vrisme.<\/p>\n

Traitement de l’an\u00e9vrisme c\u00e9r\u00e9bral<\/h2>\n

\"\"Pour \u00e9viter une \u00e9ventuelle r\u00e9p\u00e9tition de l’an\u00e9vrisme, le m\u00e9decin a recours soit \u00e0 la chirurgie ou au traitement endovasculaire en neuro-radiologie. Un petit clip de m\u00e9tal est plac\u00e9 par le sp\u00e9cialiste au niveau du collet de l’an\u00e9vrisme pendant la chirurgie. Ce qui ferme d\u00e9finitivement le sac an\u00e9vrismal. Pour le traitement endovasculaire, on utilise un cath\u00e9ter pour boucher l’an\u00e9vrisme. Quel que soit le traitement, il s’agit de connaitre la grosseur et la localisation de l’an\u00e9vrisme, l’\u00e2ge, l’\u00e9tat de sant\u00e9 et l’histoire m\u00e9dicale de la personne.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

La grande majorit\u00e9 des an\u00e9vrismes sont d’origine cong\u00e9nitale. Ils peuvent \u00eatre aussi dus \u00e0 l’ath\u00e9roscl\u00e9rose ou la dissection d’une art\u00e8re, au trouble d’hypertension art\u00e9rielle ou bien provenant d’un traumatisme cr\u00e2nien. Les an\u00e9vrismes c\u00e9r\u00e9braux sont aggrav\u00e9s si les patients pr\u00e9sentent d\u00e9j\u00e0 les maladies comme la polykystose r\u00e9nale h\u00e9r\u00e9ditaire, syndrome d’Ehlers-Danlos, syndrome de Marfan ou dysplasie fibromusculaire […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":667,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[3,2],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/666"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=666"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/666\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":671,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/666\/revisions\/671"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/667"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=666"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=666"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.clinique-lyon-nord.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=666"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}